Après le concept du Slow Food, antonyme de fast-food, entrepris en Italie (1989) en réponse à la croissance de la restauration rapide avec en échange la redécouverte du goût d’une nourriture saine et de qualité ; au tour du « Slow Tourism » d´être à l’honneur.
Un concept qui a débuté dans les années 2000, ensuite accepté et adopté ces dernières années et qui s’est fortement accéléré après la pandémie de COVID 19.
En deux ou trois mots le « Slow Tourism » consiste à prendre son temps.
Se déplacer à l’autre bout de la planète pour participer à un événement n’est sûrement pas éco responsable. Favoriser les destinations proches en utilisant des moyens de transports moins polluants faisant place à des vacances plus traditionnelles et authentiques ; en voilà une alternative qui est belle !
Fut un temps où tourisme rimait avec masse : il était inconcevable de voyager dans un pays sans faire les visites au pas de courses de chaque monuments ou musées cultes pour valider notre check-list.
Aujourd’hui, adopter le « Slow Toursim » c’est agir en faveur d’un tourisme durable.
Les voyageurs sont lassés de suivre un emploi du temps chargés et veulent voyager à leur rythme en mettant l’expérience et le retour à l’essentiel au centre de leurs désirs.
Plus concrètement on est dans la découverte de la culture locale : de la rencontre avec les artisans et les agriculteurs jusqu’à la dégustation des aliments et spécialités locales en passant par la musique et l’art. En plus de se divertir avec des activités autour de la nature comme le kayak, la marche ou encore le vélo.
Avec un taux de croissance en augmentation de 10% par an, ce modèle de voyage a vite été adopté et on comprend pourquoi : la réduction de l’impact environnemental pour un tourisme plus responsable, favoriser l’économie locale le respect des cultures locales et leurs spécificités ainsi que le retour aux sources et à l’instant présent.
Mais comment les hôteliers peuvent-ils s’adapter à ce mouvement afin d’améliorer l’expérience clients ?
- Proposer des horaires check-in et check-out plus étendus
- Adapter leur menus « Nourriture et Boissons » en intégrant la culture locale avec des mets régionaux et des produits locaux de saisons.
- Offrir une activité de bien être qui soit une alternative à la technologie par des thérapie terre à terre qui utilisent des huiles à base de plantes et des rituels traditionnels.
- Être « Off-Grid » : utiliser l’énergie solaire et proposer des expériences de désintoxication numérique.
- Adapter les moyens de transports dans la durabilité : location de vélo, visites à pied ou excursion en train.
Une envie d’expérimenter le « Slow Tourism » en France ? On a fait la recherche pour vous.
- Découvrir le Gers en péniche https://www.tourisme-condom.com/a-voir-a-faire/activites-de-loisirs/promenades-libres-sur-la-baise-753313
- Naviguer sur les îles Anglos Normandes en voilier https://www.spiritofconrad.com/croisieres/individuels
- Découverte de la Bourgogne en balade https://www.bourgogne-tourisme.com/decouvrir/itinerances-et-itineraires-a-pied-a-velo-a-cheval-ou-en-bateau/
- Un gîte zéro déchet en Charente Maritime http://gitelebocal.fr
- Un séjour au slow village de Biscarosse https://www.slow-village.fr/biscarrosse-lac/activites-biscarrosse/
- Petite parenthèse à l’éco lodge la belle verte en Ille et Vilaine https://www.ecolodge-labelleverte.fr
Quand bien même le « Slow Tourism » reste un type idéal de voyage il n’est pas évident pour tout le monde d’avoir le luxe de prendre son temps.
Que votre voyage dure 1 mois ou deux semaines l’essentiel est de de revenir à des simples et naturels.