Qu’elle soit à la vanille, au café, aux marrons, au chocolat, ou aux fruits rouges, que sa consistance soit crémeuse ou glacée, qu’elle soit recouverte de beurre pralinée ou de confitures et joliment décorée, à forme carrée, ronde ou hexagonale, la bûche de Noël fait partie des mets incontournable des fêtes de fin d’année.
Découvrons ensemble sa petite histoire et plongez dans l’univers des plus belles buches que les chefs ont confectionnés pour vous, et célébrez ensemble cette fin d’année 2022.
Longue de plusieurs années et de provenance non comestible, l’origine de la buche de Noël est liée au solstice d’hiver, qui correspond à la nuit la plus longue de l’année. En effet, dans les pays du Nord de l’Europe, le 21 décembre, chaque foyer brûlait une grosse buche choisi avec attention afin qu’elle brule le plus longtemps possible. Le jour dit, on renversait du vin ou de l’huile dessus en offrande.
Il existait tout un cérémonial autour de cette tradition, les bûches venaient souvent de bois de chêne ou d’arbre fruitier car ils étaient réputés pour faire beaucoup d’étincelles, elles étaient décorées de feuillages et de rubans et plus elles étaient hautes, plus cela signifiait que l’année serait bonne quant aux récoltes. Selon les traditions elle brulait pendant 12 jours, du soir de Noël jusqu’à l’Épiphanie ou juste le jour de Noël. La tradition voulait également que ce soit l’aîné et le cadet de la maison qui dépose la bûche dans la cheminée en tant que symbole de la famille et de la transmission.
Épannant d’aussi belles traditions, pourquoi sommes-nous donc passé de la bûche de bois à la dite bûche de Noël qu’on mange au dessert ?
La petite histoire remonte au 19ème siècle lorsque les feux de cheminées disparaissent de tous les foyers ; elles sont remplacés par des poêles bien plus petites emportant avec eux toute bûche de bois. Ce n’est qu’après la seconde guerre mondiale que la bûche de noël devint un dessert !
Qui eut l’idée de cet irrésistible roulée ? C’est une très bonne question car même l’histoire n’est pas d’accord.
Serait-ce Antoine Charabot, chef de la pâtisserie Samson rue de Buci en 1879 ? Un apprenti pâtissier de Saint Germain des Près en 1834 ? Était-ce le chocolatier Félix Bonnat à Lyon dans les années 1860 ? Ou encore Pierre Lacam, ancien glacier du pinces Charles III de Monaco en 1898 ?
Traditionnellement composé de génoise et recouverte d’une crème au beurre pralinée, qui ensuite est roulée pour prendre la forme d’une bûche, elle se décline aujourd’hui en de nombreux parfums et les chefs pâtissiers regorgent de créativité pour ravirent nos papilles.
Cap sur les grandes maisons de créations :
La bûche de Noël de Cédric Grolet pour Le Meurice :
La bûche de Noël de Christophe Appert pour Angelina : Inspirée par l’imaginaire d’une nuit d’hiver à la montagne, la bûche Ébène est composé d’un croquant noir et d’un biscuit au cacao, accompagnée d’une ganache à la vanille et au chocolat, recouverte de feuilles de chocolat au lait et d’un flocage au chocolat noir. Prix 89 euros pour 8 à 10 personnes.
La bûche de Noël de Cyril Lignac : Inspirée du Mont-Blanc, elle associe une meringue craquante à la vanille de Madagascar, une crème légère un crémeux marrons, une compotée de fruits rouges et noirs, tout ça décorée d’un velours de chocolat et d’un glaçage aux marrons. Prix 48 euros pour 6 à 8 personnes.
La bûche de Noël de Etienne Leroy pour Lenôtre : Le champion du monde de pâtisserie s’est inspirée de l’architecture en bois d’un chalet alpin pour créer sa bûche effet trompe-l’œil en jouant sur les textures et les parfums d’épices. Elle se compose de vanille Bourbon de Madagascar et de cannelle, avec une touche de muscade, un pointe de rhum et de caramel fondant. Pour encore plus de gourmandise, le crémeux et la mousse de la bûche ont été réalisés à base de lait infusé à la brioche toastée… yumm ! En édition limitée à 180 euros pour 10 personnes.
La bûche d’Exception de Pierre Hermé : Il réinvente Paris en reproduisant un véritable immeuble haussmannien en pain d’épices. Faite d’un biscuit en pain d’épice, et d’un biscuit viennois aux épices, de riz soufflé caramélisé à la crème, d’une crème onctueuse au caramel à la fleur de sel, de crème Chantilly au chocolat et au caramel, la bûche signature est ensuite posée sur la version du Pont Neuf en chocolat de Pierre Hermé. Disponible uniquement sur commande à 250 euros pour 12 personnes.
La bûche de Noël de Philippe Conticini : Inspiré de la féerie de Noël, il réalise une bûche en boule de Noël 100 % noisette. Elle se compose d’un biscuit moelleux noisette, un croustillant noisette, un insert coulant praliné 69% et d’une mousse noisette. Prix 35 euros pour 2 à 4 personnes.
La bûche de Noël de Cheval Blanc par Maxime Frédéric: Il s’inspire de la magie des souvenirs d’enfance en reproduisant un cheval à bascule.
La buche se compose de strates de chocolat aux différents pourcentages toutes juxtaposées, la bascule est faite d’une tablette gourmande garnie d’un Gianduja croustillant. Le cadeau posé se compose d’un biscuit dacquoise, d’un crémeux, d’un praliné, d’un sablé croustillant, d’une mousse légère et d’un caramel à la vanille. Prix 180 euros pour 6 à 8 personnes.
La bûche de Noël du Scribe Paris Opéra par Antoine Bouchard : Il donne vie à l’iconique façade du Sofitel le Scribe Opéra, et la modernise en lui assignant un caractère sans gluten. Elle se compose d’un biscuit brownie, d’un croustillant café, d’un crémeux chocolat onctueux, de cacao, d’un caramel café d’une crème café et d’une mousse cappuccino. Prix 120 euros pour 8 personnes.
La bûche de Noël de la maison fauchon par Sébastien Monceaux et Clément Bargoin : Inspirée des reliefs des montagnes enneigées, ils reproduisent, tel une œuvre d’art les somment du Mont-Blanc parsemés de flocons de neige. Elle est composée d’un croustillant noisettes, d’un biscuit aux marrons et myrtilles des Vosges, d’une crème de marron, d’une compotée de myrtilles et d’une bavaroise vanille de Tahiti. Prix 550 euros pour 6 à 8 personnes.
La bûche de Noël du Ritz par François Perret : Il met en scène le plateau des « petits biscuits » représentant toutes les icônes des fêtes. Tous fourrés d’un cœur praliné macadamia, de crème fouettée à la vanille, le tout parfumé d’épices de Noël ( cannelle, cardamome, gingembre et muscade). Prix 150 euros pour 8 personnes.
La bûche de Noël de l’enfance de Nina Métayer : Sablé cacao- brownie chocolat amande – cœur praliné vanille et mousse au chocolat- sucre d’orge, billes de sucres et étoiles en cacao. Prix 69 euros pour 6 à 8 personnes.
Et pour les plus sains et moins gourmands voici quelques alternatives plus diététiques mais tout aussi festive.
Pensez à la bûche Cheesecake, à la bûche Panna cotta et à la bûche sorbet.