En évolution consente, l’industrie hôtelière est un des secteurs les plus dynamiques. Très volatile, voir imprévisible, et surtout en perpétuelle mouvement, il ne cesse de s’adapter à un environnement en mutation continue et à une clientèle très versatile et de plus en plus exigeante.
C’est dans cette approche que se construise et évolue les hôtels d’aujourd’hui et de demain, afin d’offrir une expérience plus complète et personnalisée à leur client. Les tendances ne sont plus ce qu’elles étaient il y a quelques années ; Avec l’intégration de la technologie, l’enjeu majeure du développement durable et de l’empreinte écologique ainsi que l’émergence de nouveaux types d’hébergement, quelles sont les tendances qui se profilent pour l’industrie hôtelière d’aujourd’hui et de demain ?
- Le spa, une offre devenue primordiale
Si autrefois il n’était qu’une option pas très prisée, dans les hôtels 4 et 5 étoiles, le spa est devenu une tendance incontournable, boostée par une demande en pleine expansion de bien-être des consommateurs. Il est vrai que les voyageurs d’aujourd’hui recherchent des séjours qui favorisent leur bien-être physique et mental. Les hôtels répondent positivement à cette demande avec des spa, mais aussi à travers des salles de fitness mise à disposition des clients, ou en proposant d’autres expériences immersives comme des retraites de yoga ou de méditations. Une offre gagnante gagnante ? Tout à fait !
Pendant que les clients prennent soin d’eux et sont heureux, le spa constitue une véritable source de revenus. Si l’on se fie à l’étude mené par Global Wellness Institute, l’offre spa devrait atteindre 5,6 billions de dollars d’ici 2027. En France, elle enregistre une croissance de 7 % par an. Un marché très florissant, auquel la France s’attache fortement puisqu’elle se situe au quatrième rang mondial en termes de nombre de spas et au deuxième rang en Europe (9000 établissements), derrière l’Allemagne. Place à une course à la différenciation pour les hôteliers qui souhaitent sortir du lot.
Pendant que certains procèdent à une nette amélioration de leurs infrastructures quant à l’offre spa, comme l’a fait le Royal Évian, le palace du lac Léman qui vient d’inaugurer son spa flambant neuf avec parcours aquatique et soins inspirés du trajet de l’eau d’Évian ; D’autres peaufinent leur savoir-faire pour proposer des cures et des rituels en phase avec les tendances actuelles. C’est le cas de grandes maisons comme le Royal Champagne et son spa de 1 500 m2, dominant les vignes et qui propose des cures de sommeil très en vogue. Ou encore le Portrait Milano, à Milan, le premier hôtel au monde à proposer The Longevity Suite, un spa qui surfe sur la tendance du biohacking.
Existe aussi aujourd’hui des hôtels « Médi spas », des établissements ultra-médicalisés comme le Lanserhof en Allemagne ou le SHA Wellness Clinic en Espagne, qui proposent des retraites encadrées par des médecins et des experts.
- Une monté vers l’ultra luxe
Bien que la crise financière de 2008, couplé à la pandémie de Covid-19 aient complétement freiné l’avancée de projets hôteliers, on assiste aujourd’hui à explosion d’ouvertures dans le segment du grand luxe, voire de l’ultra-luxe. Une tendance qui touche même des destinations dont le parc hôtelier semblait déjà bien fourni dans cette catégorie. Les établissements se sont vite rattrapés et Paris est particulièrement représentatif de cette course à l’opulence.
En témoigne l’ouverture du magnifique Cheval Blanc Paris, avec son spa Dior et sa piscine de 30 mètres, ou encore celle du Bulgari Paris et de son penthouse de 400 m2 entouré de 600 m2 de jardins suspendus. Des lieux exclusifs destiné à une clientèle très select avec des tarifs qui explosent, bienvenu dans l’ultra luxe ! Il faut compter 1200 euros minimum la nuit au Cheval Blanc et au Bulgari. Des établissements de le la côte sud de la France ou encore des Alpes développent également des lieux d’exceptions destinés à une clientèle triée sur le volet, avec des tarifs exorbitants. Comme c’est le cas du Maybourne Riviera ouvert fin 2021 à Roquebrune, où ils affichent à 1500 le prix d’une nuitée, ou les chalets Ultima, à Megève et à Courchevel sont proposés à la location à partir de 44 000 € la semaine.
- Le rooftop, une approche qui plait !
La liste est longue des équipements, facilités ou infrastructures que doit posséder un hôtel pour attirer des clients. Outre des chambres confortables et bien équipées, des offres de restauration gastronomique, ou encore des prestations de bien-être et de soins, le rooftop fait désormais partie des impératifs pour les adresses urbaines. Se glissant doucement en top de liste, le rooftop, cette tendance très américaine gagne le marché européen qui se voit parsemée d’une multitude de terrasses avec des vues à couper le souffle. Direction Paris où il est possible de boire un cocktail au Skybar, un bar situé au dernier étage de l’hôtel Pullman Montparnasse à 115m de hauteur. Même scenario pour le restaurant Perruche perché au sommet des grands magasins Printemps de l’Homme avec une vue sur tout Paris, ou encore celui de l’Hôtel Rochechouart, le rooftop Sequoia du Kimpton Saint-Honoré avec vue sur l’Opéra, sans oublier l’immense ROOF de l’hôtel Madame Rêve.
Direction Düsseldorf, Copenhague et Londres, ou respectivement il est possible de déjeuner au bistrot français au 18e étage du 25Hours Hotel Das Tour ouvert en 2018, piquer une tête en hauteur dans les piscines du Villa Copenhagen, ou au White City House (Soho House Londres).
- Le développement durable et la slow-life, nouveaux leviers de communication
Des hôtels plus proches de la nature, plus respectueux de l’environnement, avec un acheminement et un approvisionnement plus durable, voilà ce dont les voyageurs sont à la recherche aujourd’hui. Un séjour éco-responsable tout en profitant des différents paysages est une formule gagnante. Si on prend le cas des Maldives, de plus en plus de ressorts de luxe jouent la carte de l’écologie pour séduire une clientèle soucieuse de profiter du cadre paradisiaque sans pour autant que leur séjour ne contribue à détruire ces beautés naturelles. C’est le cas du Six Senses Laamu qui possède sa basse-cour et un jardin bio qui produit chaque année plus de sept tonnes de denrées alimentaires. La chaine annonce également pour fin 2024 le premier hôtel à énergie positive et hors réseau du monde, au nord du cercle polaire arctique en Norvège. En France c’est le groupe MOB House à Saint-Ouen qui donne le ton avec son restaurant 100% Bio et ses pratiques plus durables. L’hôtel Nuage à Paris VIII s’inspire totalement du mouvement slow-life, et on assiste à l’ouverture de cabanes, lodges et autres glamping (camping glamour) dans lesquels le minimalisme côtoie l’élégance.
- Une importance à l’authenticité et à l’ancrage local
Révolu le temps de l’internationalisation et de l’uniformisation, l’ancrage local et le retour à une certaine forme d’authenticité semble être devenu les maîtres mots et les lignes directrices de certains hôtels.
Pour se décorer, se nommer ou trouver son identité, les hôtels s’inspirent et s’imprègnent de leur contexte. Comme l’a fait le 25hours Hotel Terminus Nord de la gare du Nord, un établissement qui s’inspire du cosmopolitisme de son quartier, avec une identité d’intégration locale et de melting-pot aux touches parisiennes.
De même pour l’hôtel Heckfield Place qui renoue avec la douceur de la campagne anglaise, The Ivens à Lisbonne qui s’approprie le nom de sa rue, ou encore Monsieur Aristide à Montmartre, qui prend le nom de sa rue, Aristide Bruant. Les architectes et les éléments de décoration sont souvent locaux, et les activités qui sont proposées émanent également des mœurs de la culture locales. Comme le fait l’hôtel Azulik au Mexique, qui fait appel au population locale et qui propose à ses clients de découvrir la culture maya par des expériences, des soins traditionnels au spa ou au restaurant.
- En quête perpétuelle d’exclusivité
Les Villas de luxe privé aux Maldives, les bungalows suspendus dans les jardins tropicaux de Bali, les chambres de prestiges à Capri, les établissements rustiques en Toscane, ou les suites Deluxe à la Riviera Maya au Mexique, sont devenus trop touristique. Les hôtels cherchent à se démarquer en investissant des emplacements uniques et des destinations exclusives, hors des circuits touristiques traditionnels. Direction le Castello di Reschio en Italie, le Belmond Savute Lodge au Bostwana, les étendues désertes de la Laponie ou de Patagonie avec Arctic Bath et Explora El Chalten, ou l’île privée Elang en Indonésie.
Si aucun de ces lieux ne vous parle, exclusivité ne veut pas forcément dire isolement. Pour un séjour d’exception plein, loin des sentiers battus, vous pouvez dormir au Château de Versailles aux Airelles Le Grand Contrôle, dans la gare d’un téléphérique à 2,500 m d’altitude au Refuge de Solaise ou sur l’une des plus belles places de Paris à Cour des Vosges, n’est-ce pas ça le vrai luxe ?
- Une proximité renforcée avec le client
Il est loin le temps où les grandes chaînes hotellières offraient à leurs clients des expériences, certes de qualités mais toujours très standardisé et unifié peu importe les destinations.
Place aujourd’hui à des séjours personnalisés, et à des attentions sur mesure, pour des clients de plus en plus exigeants et connaisseur. Chaque client est unique, et son expérience doit l’être également. Cette approche, qui était autrefois réservée aux établissements haut de gamme devient maintenant une tendance qui s’étend à l’ensemble du secteur hôtelier.
Certains établissements l’ont vite compris et l’ont rapidement intégré dans leur management comme c’est le cas de l’hôtel The Reserve à Madère qui met à disposition de chaque client un majordome personnel qui établit un premier point de contact avec ce dernier avant même son arrivée, histoire de se présenter et prendre connaissance de ses attentes durant son séjour.
Une autre tendance émergeante utilisé par les établissements hôteliers pour offrir une expérience ultra personnalisée est l’utilisation de WhatsApp. Selon le rapport 2024 de l’École Hôtelière de Lausanne, cette pratique permet au personnel de l’hôtel de rester en contact permanent avec les clients pendant leur séjour, de répondre rapidement à leurs demandes et, par conséquent, de leur offrir des services sur-mesure. C’est aussi une bonne méthode d’optimiser l’opérationnel et réduire les interactions en face-à-face.
- Le « staycation » ou le tourisme de proximité, tendance émergente qui perdure au-delà de la crise du Covid
Tendance populaire émergente suite aux restrictions des déplacements provoquées par la crise du Covid, le staycation consiste à passer des vacances près de chez soi, faire du tourisme local. Par défaut de pouvoir voyager dans des destinations lointaines, de nombreux voyageurs se sont tournés vers ces options de séjours de proximité plutôt que les destinations lointaines. Plusieurs hôtels se sont alors mis à créer des formules à destinations d’une clientèle locale qui souhaite découvrir ce que leur propre région a à offrir. Week-end au spa, brunch à thème, nuitée à l’occasion de la St Valentin ou du Nouvel an… les formules sont diverses et variés. Malgré le retour progressif des voyages internationaux, de plus en plus de personnes réalisent qu’elles n’ont pas besoin de voyager loin pour passer des vacances agréables. En plus d’être économique et écologique, le tourisme de proximité permet également de soutenir l’économie locale.
Il existe une plateforme complétement dédiée à ce mode de voyage appelé Staycation, qui liste des hôtels de toute la France et propose des réductions allant jusqu’à -70%. Du boutique-hôtel au palace 5 étoiles, tous les établissements s’y mettent pour compenser le manque de touristes étrangers. Retrouvez des établissements de prestige comme le Lutetia, le Château Voltaire, le Royal Monceau – Raffles, le Saint James Paris, l’Intercontinental Marseille Hotel Dieu, le Grand Hôtel de Cabourg ou encore le récent Domaine de Primard en Normandie. Une autre stratégie se met gentiment en place par les hôtels pour attirer davantage la clientèle locale, s’ouvrir à la vile et proposent des services et des espaces accessibles aux habitants pour compenser la baisse de la fréquentation touristique étrangère en ciblant davantage la clientèle locale. On peut citer par exemple la boutique de créateurs du Grand Quartier Hotel à Paris, le coffee shop de l’Hôtel Sookie dans le Marais ou encore la grande cour avec terrasse et restauration mise à disposition par l’Hôtel LEONOR à Strasbourg.
- Un design soigné et recherché
Merci les réseaux sociaux ! Avec le terme instagramable présent sur les bouches de nombreux voyageurs, la décoration, le design et l’identité d’un hôtel représente un élément de choix pour les voyageurs de ce monde.
Certains établissements en ont fait leur mot d’ordres comme les hôtels de l’Experimental Group décorés par Dorothée Meilichzon, de même pour The Standard à Londres, l’hôtel August en Belgique ou The Wild Hotel à Mykonos. D’autres vont encore plus loin en reversant compétemment les codes et s’éloignant des attentes des voyageurs comme c’est le cas de l’hôtel Casona Los Cedros au Mexique, l’hôtel Stamba Tbilissi en Géorgie ou encore au Japon à l’hôtel Ace Hotel Kyoto de, ou de l’hôtel K5 à Tokyo.
Enfin même à la montagne les hôtels s’éloignent des codes en disant aurevoir au bois et aux peaux en fourrures, on retrouve le Coucou Méribel ou l’hôtel Cœur de Megève.
- Quand la table devient destination
Faire du restaurant l’attraction première de vos établissements, c’est le projet que de nombreux chefs ont décidé d’entreprendre. Ce n’est plus l’hôtel qui devient destination, mais le restaurant qui est imaginé comme tel. Ainsi, on retrouve de plus en plus d’hôtels, construit autour d’un restaurant, qui lui est pensé et projeté comme une destination.
La table plaît et attire, on retrouve dans cette nouvelle tendance plusieurs établissements de prestige comme l’Auberge du Bois Prin par le chef Emmanuel Renaut dans les Alpes (3 étoiles), l’ouverture de Ô Plum’ART à Giverny par David Gallienne (une étoile), le Fleur de Loire par Christophe Hay (deux étoiles et Cuisinier de l’année 2021 pour le Gault & Millau), et la Villa Grand-Voile à La Rochelle par Christopher Coutanceau (trois étoiles). Et à l’inverse, dans un registre plus accessible, la chaîne hôtelière Mama Shelter du groupe Accor se définit elle-même comme « des restaurants avec des chambres au-dessus ». En effet, les bars et restaurants représentant plus de la moitié du chiffre d’affaires de l’enseigne connue pour ses tarifs attractifs.
Preuve d’une tendance qui fonctionne, à Paris, les grands hôtels et les palaces font appel à des chefs de grandes renommées pour développer des concepts signatures, qui volontairement s’éloignent de la course aux étoiles.
Par exemple, le Plaza Athénée a fermé le restaurant trois étoiles Michelin d’Alain Ducasse pour le remplacer par celui du chef Jean Imbert. De même, le Prince de Galles a substitué le restaurant deux étoiles Michelin de Stéphanie Le Quellec par un restaurant fusion inspiré de la cuisine japonaise, dirigé par le chef star Akira Back. D’autres établissements comme le Cheval Blanc Paris ont choisi une autre stratégie. Cet hôtel dispose de pas moins de quatre restaurants pour seulement 72 chambres et vient d’obtenir trois étoiles Michelin pour le restaurant Plénitude, dirigé par le chef Arnaud Donckele.
- Des vacances nomades et sur-mesure pour s’enrichir
Fini le farniente à l’hôtel, la tendance est désormais au voyage où on se bouge et au road-trip. Surfant sur la vague #vanlife et le besoin de liberté et d’évasion, des entreprises innovent pour réinventer l’expérience du glamping. Ainsi, Nomadism propose la location de vans haut de gamme, tandis que The Hoxton a lancé l’expérience Camp Hox – des séjours de 4 jours en camping-car aménagé avec itinéraire personnalisé, sites de camping pré-réservés et frigo rempli à l’avance.
Par ailleurs, la mode du vintage et les préoccupations environnementales redonnent le la aux voyages en train. De nouveaux concepts émergent, comme l’Orient Express La Dolce Vita d’Accor, qui reliera Paris, Rome, Istanbul et Split, ou le « Grand Tour » ferroviaire du Puy du Fou qui propose une « croisière ferroviaire » de six jours et cinq nuits conçue comme un spectacle roulant. De son côté, a start-up Midnight Trains prévoit également de faire rouler ses premiers trains-hôtels vers l’Espagne et l’Italie pour 2024. Enfin, certaines chaînes d’hôtels développent des offres de séjours sur-mesure entre plusieurs de leurs établissements, à l’image d’Aman et Six Senses au Bhoutan, qui proposent des escapades entre leurs différents lodges pour découvrir l’Himalaya. Bref, la tendance est clairement à des vacances plus actives et personnalisées, loin du des vacances traditionnel farniente.
- Low-tech, le retour à l’essentiel
Rappelez-vous du temps, pas si lointain, où la domotique avait envahi les chambres d’hôtel au nom de la modernité. Une modernité faite de gadget qui se sont révélé difficile à utiliser. Aujourd’hui, les architectes d’intérieur redécouvrent les charmes des solutions low-tech plus simples et intuitives. Retour aux interrupteurs classiques et au beau menu papier d’autrefois pour réserver un soin, commander un petit dej’ dans la chambre plutôt que la tablette numérique omniprésente qui contrôle tout, du room service à la télévision. Cette tendance se traduit par l’émergence d’hôtels minimalistes et épurés, comme Tuba à Marseille dans un esprit cabanon de pêcheur, ou Nuage à Paris inspiré par le mouvement slow life. De même, les campements de luxe et hôtels-cabanes, à l’image de Camp Sarika by Amangiri aux États-Unis ou de la Loire Valley Lodge en France, font le choix de l’ultra simple, allant jusqu’à supprimer la télévision. Cependant, le minimalisme ne veut pas dire austérité. Un wifi performant, Netflix et des enceintes Bluetooth sont devenus des équipements de base attendus par les clients d’aujourd’hui.
- Le « bleisure », quand les hôtels s’adaptent au travail nomade
Avec la démocratisation du télétravail et l’exode urbain, certains hôtels aménagent des espaces dédiés et s’équipent désormais pour accueillir les travailleurs nomades du monde. C’est le cas de La Villa M à Paris, qui propose des bureaux en location à la journée, à la semaine ou au mois, ainsi que des espaces de réunion intégrés aux chambres. Autre exemple, le MOB House de Saint-Ouen, où la moitié des 100 chambres combinent un espace de bureau, une salle de réunion équipée et un lit. De quoi permettre aux clients de travailler confortablement tout en bénéficiant des commodités d’un hébergement. À Londres, l’hôtel Locke at Broken Wharf a également aménagé un espace de coworking lumineux, avec fauteuils, canapés et Wi-Fi performant, le tout face à la Tamise pour un cadre agréable. Cette tendance du « bleisure » – mélange de business et de loisirs – montre que les hôtels doivent désormais s’adapter aux nouveaux modes de travail nomades, en proposant des infrastructures et des services adaptés.
L’hôtellerie de demain devra continuer à s’adapter à ces nouvelles tendances pour rester compétitive et répondre aux besoins toujours plus exigeants des voyageurs.