Serviettes, peignoirs, pantoufles produit de beauté et même parfois les couverts ! Ces petites choses qui accompagnent nos séjours à l’hôtel et que nous avons tous (ou presque) dérobé au moins une fois.

Un quart des Français (26%) reconnaît être déjà reparti avec un objet au départ de son séjour à l’hôtel (Harris Interactive).

Pourquoi ce phénomène est-il récurant ? Les vraies questions qui se posent sont plutôt quels sont les objets qui sont faits pour être emportés et à l’inverse quels sont les objets les plus volés des établissements hôteliers ?

Donner ce sentiment de « comme à la maison » voici le mot d’ordre des hôteliers. L’heure est de rendre les chambres le plus confortable possible en les dotant de petites attentions mises à disposition des clients.

Certes, en ce qui concerne les produits non réutilisables, ils sont en effet faits pour repartir dans vos valises ; on parle ici des produits de toilettes : savon, shampoing, crème, kit de rasage ou brosse à dents jetables etc… ainsi que  les articles de papeteries donc : stylos, bloc-notes, brochures etc…

Et pour ceux qui ne le savent pas, les dosettes de cafés et les sachets de thés sont faits pour être consommé quotidiennement par les clients, et dans le cas contraire ils peuvent repartir avec vous.

Faisons un classement des objets les plus volés lors d’un séjour dans un hôtel ; dans le top cinq on retrouve en dernière position les couverts, suivis de près par la vaisselle. La troisième place est occupée par les crayons et les stylos laissant place aux produits de toilettes en seconde position.

Et sans grande surprise, la première place du podium est occupée par les serviettes.

Que ce soient les palaces parisiens ou d’autres hôtels moins prestigieux, tous les établissements sont concernés et la perte annuelle peut parfois être considérable. Elles représentent un coût moyen de 5.500 euros par an et qui peut atteindre 20.000 euros dans les établissements cinq étoiles.

Certains hôteliers avouent perdre 10% de leur stock de linge chaque année et tentent d’y remédier en cousant des puces à l’intérieur.

Sinon il y existe une solution plus rentable que de tracer vos objets ; les proposer à la vente. Cela semble une bonne solution pour permettre à vos clients de repartir avec son peignoir griffé au nom de l’hôtel sans faire de trous dans vos caisses.

Une chose positive tout de même pour les hôteliers, voir leurs clients repartir avec les stylos ou les pantoufles mises à disposition, et qui sont souvent gravés de leur logo est plutôt mission réussie. Ils sont vecteurs de publicités ou peuvent représenter un souvenir de vacances.

Hormis les vols « classiques » et peu coûteux, les hôteliers font parfois face à des clients au goût de luxe et dans ce cas-là c’est moins marrant. Selon une étude menée dans 500 hôtels dans le monde 6% d’entre eux déclarent s’être déjà fait voler des œuvres d’arts ou des télécommandes pour 28% d’entre eux. Les clients les plus motivés arrivent même à mettre dans leurs valises les téléviseurs de la chambre ou encore des objets plus encombrants comme les matelas pour 23% des hôtels.

Malheureusement la seule possibilité qu’on les hôteliers de se protéger est d’instaurer le même système que dans les minibars : établir une pré autorisation bancaire en cas de vol.

Une autre possibilité, déjà fortement utilisée par de nombreux établissements hôteliers est celle d’avoir un équipement en chambre qui soit « accroché ». Remplacer les mignonnettes de shampoing par des distributeurs, opter pour un sèche-cheveu encastré ou des cintres qui ne se détachent pas du dressing.

En réalité, dans une industrie ou l’image de marque est reine, la majorité des établissements hôteliers sont contraints de se résigner à accepter les vols dans les chambres d’hôtels. Surtout qu’ils ne concernent pour la plupart d’objets peu signifiants. Cela ne veut pas dire que vous avez l’autorisation de le faire, surtout qu’en réalité un simple vol pourrait vous coûter une amende allant jusqu’à 45 000 euros et une peine de trois ans de prisons ou tout simplement recevoir dans votre boite aux lettres la facture concernant l’objet volé.

Allez ! On rigole un peu, faisons le tour des disparitions les plus surprenantes ;

  • Remplacer l’image d’une œuvre d’art par un dessin dans un palace parisien
  • Découper la moquette de sa chambre pour en faire un tapis pour la maison
  • Le vol le plus improbable a eu lieu aux États Unis, un couple a réussie à vider une chambre dans sa totalité.
  • Voler un piano à queue en se faisant passer pour des ouvriers venus pour l’accorder
  • Disparition de sculptures dans le hall d’entrée d’un établissement 5 étoiles à Budapest
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